Qu’est-ce que c’est ?
La tension artérielle, ou encore pression artérielle, se définit par la pression du sang dans les parois artérielles. Son contrôle, primordial lors de simples visites anodines chez le médecin généraliste, vous permettra d’en savoir plus quant à l’attention à lui accorder.
Quel matériel ?
Le tensiomètre est l’instrument utilisé pour mesurer cette pression. Électronique ou mécanique, de poignet ou de bras, il se décline aujourd’hui en plusieurs modes d’utilisation, devenant même un objet du quotidien pour les ménages, n’étant plus exclusivement utilisé par les médecins. Il faut néanmoins savoir que la pression artérielle doit se mesurer en position assise ou allongée, après au moins cinq minutes de repos.
Qu’est-ce qu’une bonne tension ?
La première chose à noter est que la tension est mesurée, la plupart du temps en centimètres de mercure (cm HG) et se divise en deux chiffres :
- Le premier chiffre est la pression systolique, correspondant au moment où le cœur envoie le sang dans les artères et se contracte, moment où la pression artérielle est la plus élevée.
- Le deuxième est la pression diastolique, correspondant au moment où le cœur se « relâche », entre deux contractions cardiaques, moment pendant lequel la tension est par conséquent plus basse.
Une pression artérielle idéale se situe aux alentours de 12/8. Au-dessus, on parle alors d’hypertension artérielle tandis qu’on parle d’hypotension artérielle ou de baisse de tension lorsque la tension systolique (premier chiffre, le plus élevé des deux), est inférieure à 9.
Hypertension: signes et raisons
Stress, consommation excessive de sel, cigarette, alcool, manque d’activité physique ou encore le surpoids, peuvent être à l’origine d’une tension trop élevée. Mais il faut aussi savoir que des causes naturelles, telles que l’âge, ou héréditaires peuvent également jouer en faveur de l’hypertension.
Les signes pouvant être révélateurs d’une hypertension ne sont en général pas de suite interprétés comme tel par les hypertendus. En effet, les maux de tête, vertiges, étourdissements, essoufflements et autres problèmes de sommeil ne sont pas observés par les personnes atteintes. L’hypertension se développe alors de façon insidieuse et ce n’est souvent qu’au cours d’un ou plusieurs examens médicaux que le patient en prend conscience. Cette prise de conscience est capitale, car, non traitée, l’hypertension peut amener à des complications pouvant s’avérer sévères comme l’infarctus, l’insuffisance cardiaque ou des problèmes de vue.
Face à l’hypertension, que faire ?
On ne guérit pas de l’hypertension. Cependant, il est possible de la contrôler, et des traitements ou actions peuvent rendre les chiffres de mesures plus normaux.
On a donc :
- Le traitement naturel : arrêt ou diminution du tabac ou de l’alcool, réduction de la consommation de sel, perte de poids, pratique d’une activité sportive régulière, instauration d’une alimentation plus saine…
- Le traitement médical : lorsque le traitement naturel n’est pas efficace, on va alors se tourner vers le traitement à base de médicaments : des diurétiques, pour favoriser l’excès d’eau et de sel par l’urine, des inhibiteurs calciques, pour diminuer l’effort cardiaque, des bêtabloquants, pour réduire la fréquence cardiaque, ou encore les enzymes de conversion et les inhibiteurs des récepteurs de l’angiotensine II, qui ont pour rôle de réguler le niveau de pression artérielle en agissant sur la stimulation du système rénine-angiotensine-aldotérone.