Détecter des pathologies, dépister des affections non connues, se soigner, tout simplement… L’examen médical est indispensable. Cette prise en charge peut permettre de diagnostiquer des maladies à temps, de les traiter… mais aussi de se maintenir en bonne santé. Quelles sont les étapes, les objectifs et le suivi d’un examen médical classique ?
Une visite chez son médecin au moins une fois par an
Vous êtes en bonne santé et tant mieux pour vous ! Cependant, ce n’est pas parce-que vous ne présentez aucun symptôme, ou ne souffrez d’aucune pathologie que vous ne devez pas vous rendre chez votre médecin. Les autorités sanitaires recommandent une visite chez son médecin généraliste au minimum une fois par an. L’examen médical classique est indispensable car même si vous vous sentez en bonne santé, vous pouvez passer à côté des premiers signes d’alerte d’une maladie. En effet, certaines pathologies telles que le cancer des ovaires ou le cancer colorectal, se développent silencieusement et ne présentent aucun symptômes jusqu’à un stade avancé de la maladie. Il est d’autant plus important de se rendre chez son médecin généraliste une fois par an, pour les personnes qui ont des comportements à risque : consommation d’alcool, de drogues ou encore de tabac ; frénésie alimentaire ; rapports sexuels non protégés ; manque d’activité physique… Rendre visite à son médecin généraliste une fois par an est primordial, cependant, il est nécessaire dans certains cas de voir un spécialiste. En effet, il est recommandé aux femmes de rendre visite à leur gynécologue minimum une fois par an (excepté en cas de grossesse ou pathologies, où un suivi plus régulier est imposé) afin d’effectuer un frottis et une palpation des seins. Un examen chez un ophtalmologue tous les deux ans pour faire un contrôle ou encore une visite chez le dentiste une fois par an pour effectuer un détartrage, sont conseillés.
Plusieurs étapes lors d’un examen médical classique
Lorsque vous vous rendez chez votre médecin pour faire un bilan de santé, la première étape consiste à recueillir des informations sur vos antécédents médicaux. Cette étape, appelée l’anamnèse, est primordiale pour établir un bon diagnostic mais surtout pour écarter rapidement certaines pathologies. Cet « interrogatoire » va permettre au médecin d’établir une liste des facteurs de prédisposition ainsi que des éventuels comportements à risque tels que la consommation excessive d’alcool, l’usage de drogues, le tabagisme, absence d’activité physique, rapports sexuels non protégés… Le médecin va ensuite poser des questions plus précises sur les symptômes ressentis, les traitements médicamenteux actuels ou passés, les opérations chirurgicales passées, le motif de la consultation. L’examen médical classique comprend 4 phases. Le médecin procède à une inspection, en observant son patient en sous-vêtement. Suite à cela, il va explorer le corps humain en utilisant la technique de la palpation. Grâce à la palpation, le médecin va vérifier l’état des organes tels que la thyroïde, l’abdomen, le foie, la rate, et s’assurer ainsi qu’il n’y a pas une augmentation de volume. La palpation va permettre également au médecin de dépister des masses anormales d’adénopathies, des points douloureux… Aussi, le médecin va pouvoir prendre le pouls de son patient dans le but de mesurer le rythme cardiaque et de dépister une éventuelle anomalie. La troisième partie de l’examen médical clinique général est la percussion. Cette technique ancestrale consiste à frapper avec les doigts une partie du corps afin de déceler par le son émis l’état d’un organe. Enfin, dernière phase de l’examen : l’auscultation. L’auscultation permet au médecin d’écouter les sons internes du corps au moyen d’un stéthoscope. Cet instrument médical va transmettre et amplifier les bruits par résonance. Avec un stéthoscope le médecin peut effectuer une auscultation pulmonaire, cardiaque, abdominale et vasculaire. Selon son diagnostic, le médecin pourra prescrire d’éventuels examens complémentaires (examen biologique, électrocardiogramme…).
« Une pomme par jour éloigne le médecin, pourvu que l’on vise bien », Winston Churchill